
Les banlieues coupe-gorge de la République
Zones de non-droit. Plutôt que de restaurer l’ordre, l’État a préféré laisser les trafiquants prendre le contrôle de cités où les forces de l’ordre ne vont plus.
Zones de non-droit. Plutôt que de restaurer l’ordre, l’État a préféré laisser les trafiquants prendre le contrôle de cités où les forces de l’ordre ne vont plus.
Entretien avec Xavier Lemoine. Pour le maire PCD de Montfermeil (Seine-Saint-Denis), la réhabilitation urbaine doit aller de pair avec le respect de critères esthétiques, car le Beau permet de vivre mieux ensemble.
Habitat. De la construction des barres d’immeubles aux zones pavillonnaires, les architectes pratiquent un terrorisme visuel auquel nul n’échappe.
La politique de la ville finance, via le programme «Ville, Vie, Vacances», les activités de loisirs des jeunes des quartiers de la « nouvelle géographie prioritaire ».
Entretien avec Claude Choplin. Pour le secrétaire général de la Fédération professionnelle Indépendante de la police (FPIP), la situation sécuritaire dans les cités est calamiteuse.
Organismes multiples, plans banlieues à répétition, avantages fiscaux et sociaux, logements collectifs… Notre politique de la ville a tout essayé quand nos voisins européens ont préféré mettre l’accent sur le développement économique. Alain Mathieu, président d’honneur de Contribuables Associés, analyse cette autre exception française.
Entretien avec Ophélie Cohen, déléguée nationale du syndicat UNSA-Police. Cette policière estime que la police doit être recentrée sur ses missions régaliennes, plutôt que de servir de collecteur d’impôts via la distribution de PV.
Bras séculier de la politique de la ville, l’ANRU rénove sans parvenir à ramener les banlieues françaises dans la communauté nationale…
Entretien avec Gérard-François Dumont. Pour le professeur à la Sorbonne, directeur de la revue Population & Avenir, la dérive des « quartiers » peut être ralentie à condition de les désenclaver, d’y ramener la sécurité et d’améliorer le niveau scolaire des « jeunes »…
La politique de la ville est un échec. Pourquoi ? Mais parce qu’on n’en a pas fait assez, pardi ! Pour s’assurer enfin d’un succès éclatant, la République doit passer à la vitesse supérieure…